Je reconnais un très gros faible pour les gnocchis. Tout me plaît dans ce plat " du pauvre " inventé, comme tant d'autres succulences rustiques, pour utiliser les restes. Leur base varie à l'infini : à la semoule comme à Rome, au mascarpone comme en Toscane, à la pomme de terre comme partout ou plus modestement à la farine quand il n'y a rien d'autre. Les gnocchis de potimarron semblent avoir vu le jour dans la région de Mantoue. Étant une inconditionnelle de ce légume magique (parfumé, économique, rapide à cuire, léger et riche en nutriments bien qu'ayant les attributs d'un féculent), je trouve cette version idéale. Quelle que soit votre matière première, la grande difficulté des gnocchis réside dans la dosage de la farine : un peu pour qu'ils se tiennent mais le minimum pour qu'ils ne deviennent pas caoutchouteux. Ne vous fiez pas aveuglement aux quantités indiquées, très variables selon la teneur en eau de votre potimarron.
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