Bruno tient cette tarte de sa grand-mère Antoinette. À la lecture de cette recette, il se demandera sans doute comment en quelques pirouettes, le beurre a remplacé l’huile et le lait a disparu au profit de la poudre d’amande dans la pâte d’Antoinette. Après avoir testé cette irrésistible recette, j’ai décidé de la « rebiscouler » à ma sauce. Ainsi va la cuisine…
J’espère que Bruno et Antoinette ne m’en voudront pas – et je crois que l’esprit est respecté. L’idée brillante de cette tarte-qui-n’en-est-pas-une est de cuire la pâte garnie de pommes dans un premier temps avant de recouvrir le tout de beurre et de sucre pour que le dessus caramélise à l’extrême. Ai-je besoin de vous en dire plus pour vous donner envie de faire de « l’Antoinette » l’un de vos classiques ?
- 110 g de farine
- 110 g de sucre
- 60 g de beurre
- 1/2 sachet de levure chimique
- 40 g de poudre d’amande
- 1 petit œuf
- 3 grosses pommes grannys, reinettes, cocks
- ou boskoops, soit 700 g
- 100 g de beurre demi-sel
- 100 g de vergeoise blonde
Préparation
Préchauffez le four à 200 °C (th. 7). Mélangez tous les ingrédients de la pâte et versez-la dans un moule à tarte beurré à bords hauts et à fond amovible de 25 à 27 cm de diamètre. Pelez et coupez les pommes en quartiers. Enfoncez-les dans la pâte, ils dépassent mais vont s’affaisser. Enfournez et laissez cuire 30 min.
Sortez la tarte du four, mélangez le beurre fondu et le sucre. Versez sur la tarte. Enfournez et laissez cuire 20 minutes de plus. Cette tarte est encore meilleure après un passage de quelques heures au réfrigérateur.
Mes conseils
Comme Antoinette, vous pouvez remplacer le beurre de la pâte par 3 c. à s. d’huile. J’aime bien utiliser des pommes vertes pour compenser le côté sucré de cette recette.
Cette recette est issue du livre "Les carnets de Julie" publié aux Éditions Alain Ducasse. Voir tous les crédits
