“Comment reconnaître une bonne pasta d’une mauvaise ?” : le chef Juan Arbelaez donne son conseil pour bien choisir en un coup d’oeil

Les Français en raffolent ! Qu’elles soient à la carbonara, au pesto ou tout simplement accompagnées d’un filet d’huile d’olive, les pâtes occupent une place de choix dans nos assiettes. En moyenne, chaque Français consomme près de 8 kilos de pâtes par an, un chiffre qui témoigne de notre amour inconditionnel pour cet aliment. Mais si tout le monde aime les pâtes, encore faut-il savoir les choisir. Entre les marques industrielles aux teintes dorées et les pâtes artisanales venues directement des moulins italiens, il n’est pas toujours facile de faire la différence. Heureusement, le chef Juan Arbelaez a livré sur Instagram une astuce imparable pour reconnaître une bonne pasta d’une mauvaise.

Dans une courte vidéo, le chef franco-colombien, connu pour son enthousiasme et son ton décalé, explique comment distinguer en un coup d’œil une pâte de qualité. En légende, il écrit :* “Comment reconnaître une bonne pasta d’une mauvaise ? Voici une des astuces pour pas se faire cuire comme un linguine au moment de choisir ses pasta !”*. Et effectivement, tout se joue sur l’apparence et la texture. Pour lui, la première différence réside dans le séchage. “Les bonnes pâtes, elles doivent sécher tout doucement. Ça fait qu’elles vont créer des écailles, une aspérité incroyable pour retenir la sauce”, explique le chef. Autrement dit, une pâte artisanale n’est pas parfaitement lisse, mais légèrement rugueuse. Ce détail, loin d’être anodin, permet à la sauce d’adhérer à la pâte, garantissant ainsi un goût plus riche et une meilleure harmonie des saveurs. Autre indice visuel selon Juan Arbelaez : la couleur. “Une pâte, une bonne, une vraie, elle est un peu claire, un peu blanche. La pâte jaune est séchée de façon industrielle et ne génère pas ces aspérités”, précise-t-il.

Les pâtes industrielles, souvent séchées trop rapidement à haute température, perdent ainsi en qualité et en texture. Leur couleur plus jaune est le signe d’une transformation accélérée qui nuit au goût et à la tenue à la cuisson. Ce conseil, simple mais essentiel, remet à l’honneur le savoir-faire artisanal italien, celui qui privilégie la patience et le séchage à basse température. Car, comme le rappelle souvent Juan Arbelaez, la cuisine italienne repose sur la simplicité et la qualité des ingrédients. Et pour savourer de bonnes pâtes, mieux vaut en choisir moins souvent, mais de meilleure qualité. Alors, la prochaine fois que vous passerez devant un rayon de supermarché ou une épicerie italienne, souvenez-vous : la bonne pâte se repère à son aspect mat, clair et légèrement rugueux.