“Souvent, ils sont simples” : Mercotte dévoile ses desserts préférés et les créations de pâtissiers qui l’ont marquée

On le sait, cette saison du Meilleur pâtissier sera la dernière pour la joviale Mercotte. Une décision longuement réfléchie par la passionnée de pâtisserie. Elle expliquait au Figaro : “Je pense qu’il faut savoir s’arrêter à temps. Je m’amuse beaucoup durant le tournage, je suis vraiment ravie et heureuse mais, vu mon âge avancé, je pense que c’est une question d’éthique. J’ai décidé d’arrêter par décence, on va dire”. Lors d’une interview qu'elle avait donnée au Parisien avant le début de la nouvelle saison, la complice de Cyril Lignac était revenue sur ces desserts préférés.

Cakes, tartes, viennoiseries, confiseries, mignardises, confitures, entremets… Sur son blog, La Cuisine de Mercotte, l’experte en pâtisserie livre de nombreuses recettes aussi gourmandes qu’élégantes. Mais malgré cette abondance, Mercotte a bien des favoris. Selon elle, les desserts “classiques” sont les meilleurs. *“J’adore le saint-honoré, qui concentre tous les fondamentaux de la pâtisserie : pâte feuilletée, pâte à chou, crème pâtissière, chantilly, caramel... Je suis aussi fan du Paris-Brest” *explique-t-elle.

Et lorsqu’elle revient sur les créations de pâtissiers qui l’ont marquée, la réponse est rapide : le baba au rhum de Cyril (Lignac). Un gâteau qu’elle affirme pourtant ne pas aimer habituellement. Elle aime également le cookie au praliné pistache de Cédric Grolet (Meurice), mais est moins fan de ses trompe-l’œil. “Comme Cyril Lignac, Cédric est un garçon que j’adore” assure-t-elle.

Si Mercotte a conquis le cœur des téléspectateurs, elle n’en reste pas moins une admiratrice passionnée de ses pairs. Fidèle à ses racines savoyardes, la pâtissière confie avoir une profonde affection pour les chefs de sa région. Elle cite notamment Florian Favario, talentueux chef de l’Auberge de Montmin, dont la cuisine l’émerveille autant que les récits passionnés de son épouse Sandrine en salle. Elle évoque aussi Jean Sulpice, installé à Talloires, ainsi que René et Maxime Meilleur, figures emblématiques de Saint-Martin-de-Belleville.

Enfin, elle garde un souvenir particulièrement ému d’un repas chez Julien Gatillon, à Megève, “dans sa propre maison”, où elle avait convié ses enfants. “C’était tellement émouvant que mon gendre a pleuré”, confie-t-elle. Pour Mercotte, la Savoie incarne l’excellence culinaire française : “C’est la deuxième région de France en nombre d’étoiles, on a l’embarras du choix.”