Pour cette 4e édition, ce rendez-vous gastronomique mondial réunit sur 5 continents plus de 3000 restaurants pour célébrer l’un des patrimoines culturels le plus vivant et vibrant de l’Hexagone : la cuisine. Alors quel est le goût de la France ?
Cent cinquante-deux pays, 3300 chefs, 1 seul menu : voilà l’équation de cet événement qui, depuis 2015, a pour ambition de promouvoir la gastronomie française à l’intérieur et hors de ses frontières. Où ? Dans les ambassades et consulats français et des tables étoilées aux bistrots canailles du coin de la rue. Avec qui ? Des chefs venus de tout horizon, de Guy Savoy, chef triplement étoilé, à Pierre-Sang Boyer dont l’identité culinaire est marquée par ses origines coréennes, en passant par Stéphane Jégo, et sa cuisine bistrotière réconfortante qui en a séduit plus d’un. Sans oublier les chefs géorgiens, sud africains, ou colombiens qui cuisineront pour l'occasion dans leurs propres pays. Comment ? En proposant un menu utilisant les produits locaux pour célébrer la gastronomie française.
Cette année, la Nouvelle Aquitaine, région qui brille par son offre en matière de vin et spiritueux, est mise à l’honneur. Et cette édition entend brasser plusieurs problématiques liées à l’environnement avec en ligne de mire, le gaspillage alimentaire. Mais pas seulement.
Hommage à Paul Bocuse
Cette édition 2018 aura une saveur toute particulière puisqu’un hommage sera rendu à Paul Bocuse, chef disparu en janvier dernier. C’est à ce titre que les chefs participants proposeront une recette inspirée de son répertoire. Une « empreinte » qui reste d’actualité comme l’a souligné Alain Ducasse lors de son discours énoncé pendant la conférence de presse. Car le respect du produit, l’exigence technique ont été le fer de lance de ce grand chef, valeurs à travers lesquelles s’identifient bien d’autres chefs.
Goût de France/Good France , « une caisse de résonance internationale »
Alain Ducasse qui est à l’initiative de ce projet, voit cette fête de la cuisine française comme « une célébration de [sa] vitalité ». Et de poursuivre : « la cuisine française n’impose pas elle propose, c’est ce qui fait sa force, son rayonnement. Mais la caisse de résonance doit être hexagonale avant d’être internationale », tient-il à justifier.
Une année de transition
L’année 2018 s'articulera autour de trois temps forts : Goût de France/Good France précédera le forum international du goût (débats/conférences à Paris sur l'évolution des goûts et les modes de consommations) prévu dans quelques mois. La fête de la gastronomie se déroule elle comme chaque année en septembre. Dès 2019, ces événements seront regroupés sous un même rendez-vous. Affaire à suivre.
