Fabrizio Cosso
Fabrizio Cosso

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« Je me souviens de mon père qui dévorait des pâtes du matin au soir, et toujours avec un morceau de pain dans la main, raconte Fabrizio Cosso. C’est dire que l’on ne mange plus aujourd’hui les pâtes comme il y a trente ans. On les déguste avec plus de modération, elles ont conquis le monde, la gastronomie [...] et on en mange même dans l’espace. Alors dans trente ans, il faut s’attendre encore à beaucoup de changements ».

Pour le chef exécutif de Eataly, l’avenir des pâtes sera éthique à bien des égards. Fabriozio Cosso défend la vraie tradition celle qui se cuisine en « conscience » et en « transparence » Comme chez Eataly où l’on peut acheter tous les ingrédients qui ont servi à composer le plat de pâtes que l’on a dégusté dans l’un des restaurants de l’enseigne italienne.

« Il faudra être clair sur le produit et son origine, insiste le chef. Je rêve d’un monde où l’on ne mangera plus de raviolis en boite ou de pâtes surgelées. Ce qui suppose qu’il faille transmettre le goût de cuisiner. C’est pourquoi, l’éducation des enfants est essentielle. Je crois que les pâtes, grâce à leur simplicité de préparation et le plaisir qu’elles procurent, sont la solution pour les générations futures ».

En bon italien, Fabriozo Cosso, adore les spaghettis, et l’une des raisons à cela est le geste poétique qui consiste à les tourner avec la fourchette quand on les mange. D'origine sarde, il aime aussi les malloreddus, pâtes de fête en forme de petits coquillages, accompagnées d' une sauce à la saucisse.